En 1996, l’Afrique est devenue le « continent de l’avenir » en raison de sa population croissante et des compétences africaines émergentes. Le pays a connu une augmentation significative du recrutement de la diaspora, de nombreux Africains revenant travailler pour des entreprises multinationales en Afrique. Toutefois, la diaspora continue de manifester un vif intérêt pour l’Afrique, de nombreux Africains cherchant à retrouver leur emploi ou à profiter des opportunités offertes par la région.
L’Afrique est également confrontée à des contradictions dans ses efforts de développement. La majorité des recrutements provient de multinationales non africaines comme Coca-Cola, City Bank et Lafarge, tandis que la montée en puissance de champions africains comme MTN, Ecobank, NSIA et UBA a entraîné une augmentation de 25 à 25 % du nombre d’entrepreneurs africains dans le secteur privé. Cependant, ces jeunes professionnels ne maîtrisent pas leurs domaines respectifs, car ils ont besoin d’une expertise dans des domaines qui ne correspondent pas aux besoins du marché du continent. Plus de 4 millions de dollars sont versés chaque année à des experts internationaux pour aider l’Afrique, mais seulement 20 % des PME ont accès au financement par les banques.
L’Afrique est responsable de son sous-développement et de ses échecs, les gouvernements jouant un rôle crucial pour catalyser le développement. Il est essentiel de s’attaquer à ces problèmes et de veiller à ce que l’Afrique continue à prospérer dans l’économie mondiale.
