Le Sommet de Paris est un Ă©vĂ©nement politique visant Ă financer les Ă©conomies africaines, mais il est confrontĂ© Ă des dĂ©fis en raison d'un manque d'acteurs stratĂ©giques et de financement. De nombreuses entreprises africaines, y compris les PME et les TPE, ne sont pas invitĂ©es Ă discuter des solutions endogĂšnes ou des solutions de financement. La crise du Covid-19 a aggravĂ© la situation financiĂšre de ces entreprises, et les investisseurs locaux et rĂ©gionaux jouent un rĂŽle crucial dans la croissance africaine. L'Ă©vĂ©nement n'a pas pour but d'aborder ces questions, mais plutĂŽt de dialoguer avec les entreprises locales et rĂ©gionales. Le Sommet de Paris visait Ă mobiliser les Ătats africains et les Ătats membres du G20, en particulier la Chine, pour qu'ils financent des projets industriels en Afrique. Cependant, les conditions de financement sont critiquĂ©es car la Chine devient le dĂ©tendeur de ces infrastructures lorsque les Ătats africains Ă©chouent. Les 150 Ă 200 milliards de dollars de dette africaine proposĂ©s sont gĂ©nĂ©ralement offerts Ă des taux concessionnels trĂšs bas avec des durĂ©es variables. Le New Deal financier annoncĂ© Ă Paris vise Ă encourager l'industrialisation par des industriels africains avec des partenaires internationaux. Or, le financement de ces projets est crucial pour le dĂ©veloppement Ă©conomique de l'Afrique et la crĂ©ation de centres de formation professionnelle pour les jeunes entrepreneurs.